Le Recommerce favorise la montée en puissance de « l’entrepreneur responsable », alors que les PME doivent s’adapter pour répondre aux demandes des consommateurs
02/02/2023
- Un quart des consommateurs en Europe sont prêts à participer au Recommerce, s’ils sont en mesure de gagner ou d’économiser de l’argent grâce à leurs actions.[1]
- Un quart des dirigeants de PME européennes sont prêts à investir 20% de leurs revenus totaux dans la mise en place de pratiques plus durables.[2]
- Visa lance un espace en ligne dédié au Recommerce afin d’aider les particuliers et les petites entreprises à explorer et à en apprendre davantage sur les activités liées au recommerce et à permettre des comportements plus durables.
- Cette initiative s’appuie sur le partenariat stratégique conclu entre Visa et la Fondation Ellen MacArthur, qui étudie comment l’infrastructure mondiale des paiements évoluera pour prendre en charge de nouveaux modèles en lien avec l’économie circulaire.
Paris – 2 février 2023 — Une nouvelle étude menée à l’échelle européenne pour Visa révèle que la crise liée au pouvoir d’achat et les impacts évidents du changement climatique amènent les Européens à repenser leurs habitudes d’achat et à rechercher des façons plus durables d’acheter et de vendre des produits et services. [3]
Une étude Opinium pour Visa révèle que 87 % des personnes interrogées en France (et la même proportion en Europe) ont déjà participé à au moins une activité liée au Recommerce : une façon plus durable d’acheter, de réutiliser et de partager des biens et services. Cependant, les consommateurs ne comprennent pas que bon nombre de leurs comportements contribuent déjà à un avenir plus durable et qu’en les appliquant plus souvent, ils seront à même d’accélérer les progrès dans ce domaine.
Les « 6 R »
Le Recommerce (et les comportements qui y sont associés) se définit comme le partage, l’échange ou la vente à bas prix de choses dont on n’a plus ou pas suffisamment besoin. Visa traduit également ce phénomène à travers les « six R » : la location (rental), la recharge, la réparation, la revente et le retour et la redistribution.
Parmi ces six R, la revente constitue le mieux connu et le plus appliqué : plus de deux consommateurs sur cinq (45%) revendent ainsi des biens au moins deux fois par an. Un quart (25%) des PME en Europe offrent par ailleurs des options de revente et la moitié (48%) prévoient de le faire à l’avenir. Un peu plus d’un quart (27 %) des consommateurs européens sont également prêts à payer pour que les articles soient réparés, remis à neuf ou adaptés, cela étant plus abordable. Les consommateurs européens âgés de plus de 65 ans sont les plus motivés à s’engager dans la réparation pour prolonger la durée de vie des produits. Comme la réparation, la recharge est utilisée par les consommateurs pour économiser de l’argent, près d’un tiers des répondants déclarant que les économies réalisées constituent l’une de leurs principales motivations pour investir. Le retour comprend la reprise ou l’acceptation des produits à la fin de leur cycle de vie et est répertorié comme l’activité que les utilisateurs sont les plus susceptibles d’adopter à l’avenir. [4]
Les motivations des consommateurs et l’essor de « l’entrepreneur écologique »
La nouvelle étude Visa-Opinium met aussi en évidence qu’il est essentiel d’identifier les opportunités financières liées à l’entrepreneuriat ainsi que de comprendre les possibilités d’économies réalisées afin d’encourager le Recommerce. Un quart des personnes interrogées déclarent ainsi qu’elles participeraient si elles pouvaient trouver un moyen de gagner de l’argent grâce à leurs actions, telles que la mise en place d’une application pour vendre des vêtements ou des meubles usagés, ou en recevant des primes en espèces pour redistribuer les surplus alimentaires.
Les facteurs environnementaux sont également un élément clé pour les consommateurs. Visa constate en effet que neuf adultes français sur dix ont participé activement à des activités respectueuses de l’environnement au cours des trois derniers mois, la grande majorité (94%) déclarant qu’ils ont le sentiment que l’utilisation de moins d’emballages avait un impact sur l’environnement et la société. Alors que la réduction des déchets est l'action considérée comme ayant le plus d'impact sur la réalisation des objectifs de durabilité (42 %) par les répondants français, suivie par l'utilisation de moins d'emballages et de plastique (38 %), la réduction de l'empreinte carbone (31 %) et l'offre de produits et services plus abordables ou accessibles (28 %), il est clair que la combinaison des préoccupations environnementales et des coûts stimule l’adoption du Recommerce.
Travailler en collaboration
Tirant parti de sa position de réseau mondial de paiements, Visa vise à rendre plus facile, plus gratifiant et plus accessible le fait que les personnes et les entreprises adoptent le Recommerce dans leurs choix quotidiens. En collaboration avec des partenaires stratégiques tels que la Fondation Ellen MacArthur, une organisation caritative internationale qui développe et promeut l'économie circulaire, et vise à réduire les déchets et la pollution, Visa s'efforce d'aider à accélérer la transition vers une économie circulaire et plus régénératrice.
Visa a créé un nouvel espace en ligne dédié au Recommerce afin d’aider les particuliers et les petites entreprises à en savoir plus, avec des ressources éducatives sur la façon d'adopter les six R du Recommerce (Revente, Réparation, Location (Rental), Recharge, Retour et Redistribution). La prochaine étape consistera pour Visa à développer un laboratoire d'analyse comportementale. Grâce à l'expérimentation et à la collaboration avec des clients et des partenaires, le laboratoire vise à mettre en évidence des moyens pratiques de mettre en œuvre des solutions concrètes permettant aux individus d'adopter des comportements plus durables dans leur vie quotidienne. « La Fondation Ellen MacArthur veillera à ce que ses principes de conception circulaire soient intégrés et à ce que les opportunités pré-concurrentielles puissent être mises en avant par le biais de son réseau », explique Joe Murphy, responsable exécutif du réseau de la Fondation Ellen MacArthur.
Katherine Brown, vice-présidente en charge de la durabilité, Visa Europe, ajoute : « la transition d’une économie linéaire ‘prendre, fabriquer, gaspiller’ à une économie circulaire et régénérative nécessitera un changement complet du système, mais les dernières recherches menées par Visa montrent qu’il existe un appétit sociétal clair pour des options plus durables. Travailler ensemble pour fournir plus d’éducation et de soutien aux PME et aux consommateurs continuera d’inspirer des choix plus durables à l’échelle mondiale.
Nous sommes particulièrement déterminés à contribuer à rendre la transition vers une économie plus régénératrice, inclusive et accessible à tous. La redistributionest déjà un comportement courant dans les communautés aujourd’hui, et en ajoutant cet élément dans les modèles de revente, nous examinons le cycle de vie complet des biens et services, en trouvant de nouvelles façons de redistribuer ceux qui ne sont pas nécessaires ou qui ne peuvent pas être utilisés avant l’expiration par le don ou la vente. » **
Des opportunités pour les PME : le Recommerce fait ses preuves pour stimuler les affaires
À mesure que les préférences des consommateurs changent, les opportunités pour les entreprises évoluent également. D’ici 2030, la transition vers une économie circulaire en Europe devrait représenter une opportunité économique de l’ordre de 900 milliards d’euros, les données indiquant que les entreprises en perçoivent déjà les effets. [5] Visa constate que les PME françaises proposant des dispositifs de recommerce ont constaté une augmentation de leur chiffre d’affaires annuel de 26% au cours des deux dernières années, avec plus de croissance probable à venir. Presque toutes les PME françaises (98 %) ont déjà des pratiques durables, notamment le recyclage (47 %), l'encouragement à la réduction de la consommation d'énergie ou à l'amélioration de l'efficacité énergétique (28 %) et l'encouragement à la réduction des déplacements professionnels (25 %). Quatre PME françaises sur cinq (82%) proposent également une activité liée au Recommerce, notamment la redistribution (25%), la location (24%) et la réparation (23%).
La grande majorité (94%) des répondants français mentionnent qu'ils participeraient plus fréquemment à des activités de Recommerce si c'était plus facile ou plus pratique (34%), ou s'ils pouvaient trouver facilement un prestataire le proposant (34%). Il est donc encourageant de constater que presque toutes les PME européennes interrogées (91 %) déclarent qu’elles cherchaient à mettre en place des pratiques plus durables, un quart indiquant qu’elles investiraient 20 % de leur chiffre d’affaires ou plus.[6]
Cependant, alors que l’avenir des pratiques commerciales durables est prometteur, l’économie de la revente ne constitue pas encore un réflexe. Un tiers des adultes qui ont déclaré qu’ils étaient ouverts à participer au Recommerce le feront une fois qu’il sera plus facile et plus pratique à mettre en œuvre, un cinquième des répondants n’étaient pas sûrs de la qualité de certains produits disponibles en location et à la revente.
Plus d’informations sur l’initiative Visa en matière de Recommerce disponibles sur : https://www.visa.co.uk/recommerce.html
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À propos de l’étude
Etude commandée par Visa et menée par Opinium auprès de 8 000 consommateurs européens (dont 2000 français) et 2 000 décideurs de PME européennes, entre le 19 octobre 2022 et le 25 octobre 2022. Les données ont été collectées à l’aide d’une enquête en ligne au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en Pologne.
Visa a chargé GlobeScan, un cabinet indépendant de conseil en stratégie et en analyse, de mener une enquête en ligne afin de comprendre les comportements actuels des PME et des consommateurs, ainsi que l’appétit futur pour le recommerce. L’étude a interrogé 7 000 consommateurs et 1 750 micro, petites et moyennes entreprises (PME), en utilisant des panels de recherche en ligne établis dans 7 pays : France, Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Suède et Royaume-Uni. Le travail sur le terrain a été effectué entre L’échantillon de consommateurs est représentatif à l’échelle nationale de n = 1 000 adultes âgés de 18 ans et + par pays, avec des quotas fixés par âge, région, sexe et éducation. Les PME ont été définies comme les entreprises de moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires était inférieur à 50 millions d’euros au cours du dernier exercice, elles-mêmes réparties en micro (>10 salariés), petites (10-49 salariés) et moyennes (50-249 salariés).
*« Les études de cas, les comparaisons, les statistiques, les recherches et les recommandations sont fournies « EN L’ÉTAT » et sont destinées à des fins d’information uniquement et ne doivent pas être utilisées pour obtenir des conseils opérationnels, marketing, juridiques, techniques, fiscaux, financiers ou autres. Visa Inc. ne donne aucune garantie ou ne fait aucune déclaration quant à l’exhaustivité ou à l’exactitude de l’information contenue dans ce document, et n’assume aucune responsabilité qui pourrait résulter de la confiance accordée à ces renseignements. L’information contenue dans le présent document n’est pas destinée à être un conseil juridique ou d’investissement, et les lecteurs sont encouragés à demander l’avis d’un professionnel compétent lorsque de tels conseils sont requis.
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